les Abîmes de l'Âme Humaine
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 les Sept Pêchés Capitaux

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Terra Nova
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MessageSujet: les Sept Pêchés Capitaux   les Sept Pêchés Capitaux EmptyMer 1 Juin 2011 - 2:27

Citation :
ACEDIA. PARESSE. PREMIER PÊCHÉ.
Alex était de ceux qu’on envie, juste pour une impression, un air. Et quel air ! Il avait cette expression langoureuse, quand il baissait la tête de côté, avec cette lenteur monotone et délicate. Alex était une fleur, la plus belle sans doute. Et la plus arrogante, peut-être. Sa famille ne lui demandait pas beaucoup d’efforts, il était le dernier d’une brillante fratrie. Qu’il finisse bien ou mal, on s’en moquait bien. Il disait que ça ne lui faisait rien, qu’il avait la paix. Il était assez paresseux. Non, pire que ça. Sa paresse n’avait aucune limite. Il suffisait qu’il s’allonge pour s’endormir et chaque excuse était bonne pour éviter de faire un effort moral ou physique. C’était le cancre de la classe, celui vers qui tous les regards se tournent, presque naturellement. Il était tellement beau, endormi dans un coin de la classe, fredonnant parfois une chansonnette lorsque le professeur ne lui permettait pas la sieste, ce qui était rare. Qui pouvait lui dire non ? Refuser quelque chose à ces grands yeux de feu ? C’était impossible ! Puis vint la dernière année du baccalauréat. Que voulait-il faire, après ? Rien. Alex ne voulait rien faire, comme toujours. C’était elle qui avait décidé pour lui, elle parmi cent autres petites amies. Il n’avait jamais retenu son prénom. Trop paresseux ! Elle l’emmena à une séance de photos, l’obligeant à regarder de quoi était fait le métier d’un mannequin. Elle pensait que c’était la seule chose qui pouvait le nourrir, parce que sa famille ne s’occuperait pas éternellement de lui. Mais tout lui semblait demander trop d’efforts ! Beaucoup trop ! Il réussit à s’enfuir et s’endormit dans l’une des loges. Savait-il à qui elle était destinée ? Non, certainement pas mais les cauchemars commencèrent dès cet instant-là mais que faisait donc Alex avec les Ombres ? Il s’ennuyait. Un spleen mortel. Le Croquemitaine s’en amusa et voulut presque le séduire mais Alex était paresseux, tant et tant que ça n’amusait déjà plus le Croquemitaine qui l’envoya ennuyer d’autres que lui, ouvrant la grande valses des péchés. Paresse. ø Appartient à l'Incubo, Croquemitaine Européen.

Citation :
Superbia. Orgueil.
Second pêché.

PERSONNAGE LIBRE

Miley vivait dans l’un des quartiers huppés de Berverly Hills. Ses parents étaient très liés aux célébrités du monde du cinéma. D’ailleurs, on lui prédestinait une carrière d’actrice et dès son enfance, elle joua dans plusieurs films. C’était épuisant mais Miley suivait le rythme, ne voulant surtout pas montrer qu’elle était fatiguée. Puis vint la célébrité. A douze ans, on l’arrêtait dans la rue pour une photo, un autographe. Miley adorait ça. Voir des gamins de son âge la fixer avec de grands yeux admirateurs. Mais c’était normal. Miley était parfaite pour tout le monde. Obéissante, respectueuse, gentille avec sa famille. Mielleuse, déterminée, créative avec son entourage professionnel. Souriante, fraiche et adorable avec son public et les médias. Séduisante, piquante, docile avec ses amants. Qui donc pouvait détester Miley ? Elle méritait ces applaudissements, ces regards, ce luxe. Elle méritait tout ce que la vie pouvait offrir de beau. Et elle en était consciente, certaine ! Elle pensait que personne n’était à sa hauteur et qu’elle était au dessus de tout. Arrogante enfant. Ame pervertie d’avance. Elle était tellement sûre de sa supériorité et de sa valeur qu’elle refusait d’admettre qu’elle n’était qu’une humaine. Lorsqu’elle tombait malade, elle jouait à la jeune fille fraiche et, dans l’ombre, exagérait les doses, croyant ainsi pouvoir guérir plus vite et sans que cela ne soit remarqué. Son amour-propre surdimensionné l’empêchait de reconnaître certaines choses. Mais c’est sans aucun doute grâce à cette part-là de sa personne qu’elle se réveillait quasi-indemne des cauchemars. Du moins, en apparence. Et quelle bonne comédienne ! Le Croquemitaine en personne la croyait véritablement puissante et capable de supporter les ténèbres. Grossière erreur qui envoya une pauvre âme chez les Ombres, seule silhouette refusant de se prêter au plaisir des pêches. Orgueil.

Appartient à Candy Man, croquemitaine Nord-Américain.

Citation :
GULA. GOURMANDISE.
Troisième pêché.

PERSONNAGE LIBRE

Dorothy est un prénom de gourmande, avouons-le. De ces fillettes gâtées, mignonnes, adorables mais obèses. Un nom sucré, voire trop sucré. Et donc, il était parfait pour elle. Elle était la première fillette d’une longue lignée de garçons. On la gâtait. Un peu, beaucoup mais surtout à la folie. Dorothy aimait ça, évidemment. Mamie lui donnait de l’argent, des pâtisseries viennoises. Papy lui offrait des gâteaux bien crémeux. Jusqu’à ses dix ans, elle était une gamine obèse. Mais dès son entrée au collège, la pauvre petite fut martyrisée. « Boule de graisse » « Grosse patate ». Les surnoms insultants se suivaient. Elle voulait commencer un régime mais personne n’était d’accord. Elle était très bien comme ça, voyons ! Mais plus le temps passait et moins elle y croyait. Pourtant, elle-même ne pouvait plus s’empêcher de manger. Même lorsqu’elle n’avait plus faim. A quinze ans, elle était boulimique. Elle avalait une quantité hallucinante d’aliments et, prise d’une montée de dégoût, s’obligeait à vomir le tout. Cela dura pendant des mois, sans que personne ne s’en rende compte. Pourtant, elle maigrissait et à dix-sept ans, ce n’était qu’une jeune fille d’une maigreur squelettique qui s’évanouissait souvent, tombait vite malade et n’était plus que l’ombre d’elle-même. Or, on réussit à la faire manger normalement mais la blessure était là, bien présente et il fallait la nourrir de force, souvent en cachets ou pilules car elle ne supportait plus la vue de la nourriture. Bizarrement, on décida de l’envoyer à St-Emily. Ce ne sera pas long, disait-on. Le Docteur Pao était doué, elle rentrerait guérie ! Mais Dorothy ne rentra jamais chez elle. Elle s’était remise à manger, certes mais c’était un monstre. Les trips la détruisaient entièrement et elle avait fini par se replonger dans la gloutonnerie. Mais en devenant Ombre, la docile Dorothy, adoratrice d’un Croquemitaine qu’elle croit divin puisqu’il lui offrait la minceur éternelle, ne mangeait plus. C’est aux autres qu’elle offrait ses adorables sucreries raffinées. Mais évitez d’en manger, vous risquez de plonger dans le plus délicieux des pêchés. Gourmandise.

Appartient au Croquemitaine de Grande Bretagne, Docteur Pao.

Citation :
Luxuria. Luxure.
Quatrième pêché.

PERSONNAGE LIBRE


Sa famille, venant d’un lointain et décharné Mexique, avait émigré aux USA. Ils n’avaient guère gagné en richesse et il eut une éducation moyenne, entre école buissonnière et débauche. Il était même naturellement attiré par ça. On pense tout de suite au tabac ou pire, la drogue mais non. Joshua préférait de loin quelque chose de plus « naturel ». Au collège, il s’amusait juste, et personne n’y pensait trop, même si on savait que la gent féminine n’était pas la seule à l’attirer. L’adolescence, la recherche de soi et tout ce blabla firent qu’on le laissa faire, sans lui dire si c’était mal ou bien. Peut-être que si on l’avait arrêté, il serait rentré dans le droit chemin mais dès le lycée, c’était trop tard. En plus de n’être guère fidèle et de ne s’intéresser qu’aux relations physiques, il aimait essayer de nouvelles sensations. Encore et toujours. Il se prostituait et avec l’argent qu’il gagnait, il passait plusieurs nuits dans des clubs, ou des bordels. Au bout de quelques mois, ses parents refusèrent de l’héberger. « Tu n’es plus notre fils. » Il s’en alla donc, dormant chez l’une ou l’autre, s’immisçant chez ses amis… Joshua n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais. En tout cas, il ne pensait pas à faire du mal. Ce qu’il voulait, c’était se faire du bien. Et si certains tuaient, se suicidaient, volaient pour leur point faible, le sien ne lui en demandait pas autant. Surtout que Joshua avait ce qu’il fallait. Une beauté brûlante à laquelle personne ne résistait. Bizarrement, il cessa tout acte extravagant après la fac, devenant « sérieux ». Il se faisait discret, sachant qu’il n’avait plus l’excuse de la jeunesse et de l’adolescence. Derrière son costume de salaryman tout à fait banal, il restait pourtant le même, toujours plus vicieux, plus noir. Les cauchemars furent non pas un malheur pour lui mais pour les Ombres et les Ames qu’il rencontrait. Sauf que Joshua était subtil. Avec lui, on consentait, d’une manière ou d’une autre. Qu’on ait déjà quelqu’un ou pas. Le Croquemitaine aurait pu y passer, mais Joshua se disait « non intéressé ». Les semblables se repoussent, voyez-vous. Scientifiquement prouvé. Mais c’est bien Elle qui l’invita dans les ténèbres et il accepta, se mêlant avec fracas chez les pêchés. Luxure.

Appartient à Catrina, Croquemitaine Sud-Américain.


Dernière édition par Terra Nova le Mer 22 Mai 2019 - 4:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les Sept Pêchés Capitaux   les Sept Pêchés Capitaux EmptyMer 1 Juin 2011 - 2:27

Citation :
Avaritia. Avarice.
Cinquième pêché.

PERSONNAGE LIBRE.

L’argent a une importance primordiale dans le monde où nous vivons. Il faut acheter ça et ça dont le prix ne fait que monter. Et pour gagner cette grande course à celui qui a le plus de zéros, certains sont prêts à faire le pire. Pour lui, c’était différent. Il était né noyé dans le luxe complet. Ce n’était pas de l’argent gagné d’une façon honnête mais quelle importance ? Pour lui, et dès le début, l’argent était le pilier de sa vie. Il profitait de n’importe quelle occasion pour en avoir. Enfant, dans l’innocence de son âge, il usait de bien des situations. Les fêtes religieuses musulmanes pendant lesquelles on offre de l’argent aux enfants, les occasions telles que la rentrée scolaire… C’était un garçon débrouillard. Voilà ce qu’on se disait. Au primaire, il était assez généreux. Dans la moyenne. Mais dès le collège, c’en était fini des gentillesses. Egoïste était le seul mot qu’on lui attribuait. Prêter de l’argent à un ami ? Jamais ! Au moins, il avait une petite poignée de personnes qui l’entourait, bien que la majorité n’était là que pour son rang et son compte en banque. Il n’y en avait qu’une pour n’être là que pour lui. Contrairement aux autres qui acquiesçaient à toutes ses paroles, elle lui reprochait souvent de donner trop d’importance à la richesse. Pendant des mois, elle essaya de lui montrer ce qu’était la vie, la vraie et non celle qu’il voyait à travers ses yeux verts. En vain. Et son avarice ne fut plus juste matérielle. Il arrêta tout échange sentimental. Lui, se rapprocher des autres ? Plus jamais ! L’année de ses dix-huit ans, son père mourut et on le fit s’asseoir sur le trône. Il était né pour ce métier. Durant les six mois qu’il s’occupa des affaires de son père, les bénéfices montaient. On l’appréciait, en tant qu’homme d’affaires. Et c’était sans aucun doute un excellent sujet pour le Croquemitaine. Or, il s’avéra qu’Abel était coriace. Les trips ne le blessaient pas. On décida donc de l’envoyer là où il pouvait être utile. Quoique, dans le jeu des pêchés, il est sans doute le plus utile. Avarice.

Appartient à Papa Midnight, Croquemitaine Africain.

Citation :
IRA. COLÈRE.
SIXIÈME PÊCHÉ.

PERSONNAGE LIBRE

Megan était la fille unique d’un membre de ces restes de clans hippies. Sa mère les avait abandonnés, à juste raison, lorsqu’elle n’avait que six ans. Depuis, elle considérait son père comme un imbécile fini qui n’avait sa place que devant son poste de télé, sa guitare à la main et ses éternels cheveux longs. Sans parler de son t-shirt « Peace and Love. » D’ailleurs, elle avait passé toute son enfance à être surnommée ainsi, en référence à son paternel. Mademoiselle Peace and Love. Tout à fait faux, la preuve, au lycée, ça devint : « Miss War and Hatred. » A cette époque-là, elle faisait partie d’un groupe de rock assez connu dans sa petite ville. Bien que la catégorie rock soit trop douce pour leur musique. Un panel noirâtre de couleurs attrayantes. Elle possédait une voix forte, grave, qui attirait n’importe qui et surtout tout le monde. Megan n’était pas une furie, loin de là. Elle criait sa colère à travers les mots, les sons, les rythmes et elle s’en contenait. Sinon, elle était plutôt sage, s’occupant de son père tombé gravement malade et de sa mère qu’on venait de retrouver presque morte, entre l’illusion de la drogue et les brumes puantes de l’alcool. Qu’ils meurent ou vivent, cela avait de moins en moins d’importance pour elle. Elle vivait sa vie, aimait, détestait. Mais la débauche est un héritage sanguin et pendant une soirée censée célébrer leur vingtième concert, le guitariste lui proposa d’essayer. Juste une fois, avait-il dit. Elle s’était crue forte mais non, la drogue brisa ses derniers piliers. Les cauchemars, surtout ! Sa rage éclata, doucement, comme un poison qui prend son temps. Au début, c’était des querelles avec les membres du groupe. Séparation. Le coup fut insupportable et elle plongea dans une rage quotidienne. Coléreuse, la petite Megan. Rouge irritation. Elle s’attaqua à ses parents. Rouge sang. La balle était inévitable, la coupant dans son élan. Et elle s’écroula sur le tissu vert pistache. « Peace and Love ». Pauvre Megan. Ultime danseuse d’une valse éperdue. Colère.

Appartient à Wolf, Croquemitaine Océanien.

Citation :
MessageSujet: Re: Les sept pêchés capitaux. [0/7] Les sept pêchés capitaux. [0/7] Icon_minitimeSam 3 Oct 2009 - 21:49 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur
INVIDIA. ENVIE.
SEPTIÈME PÊCHÉ.

PERSONNAGE LIBRE

Née dans une modeste famille, vivant dans un quartier modeste, elle aurait dû s’en contenter en comprenant qu’il y avait bien plus pauvre et plus misérable qu’elle mais au lieu de regarder en bas, elle regardait en haut, beaucoup trop en haut. Elle insista tant et tant que ses parents sacrifièrent une partie de leurs économies pour lui payer un bon lycée. Très mauvaise idée ! Elle se retrouva plongée dans les vêtements luxueux, les voitures pimpantes, les maquillages tape-à-l’œil. Et bien évidemment, elle voulut en faire de même ! Son père l’aimait beaucoup, il payait donc, rechignant sans trop de conviction. Si ça n’avait été que matériel, cela aurait pu en rester là. Mais petit à petit, elle dégringola. Un jour, sa meilleure amie lui apprit qu’elle avait un petit ami. Natalia disait ne pas trop s’y intéresser, ses études comptaient trop pour elle mais son amie voulut qu’elle le rencontre. C’était tout à fait normal. Le rendez-vous se passa bien, le garçon était tout à fait banal mais immédiatement, elle l’envia. Elle voulut elle aussi avoir ces regards doux, ces rires complices. Le lendemain même, elle accepta de sortir avec le premier venu mais ce ne fut guère pareil et stupidement, elle crut qu’il fallait que ce soit Lui pour y arriver. Elle l’enviait tellement, vous savez ! Et rien que cette sensation piquante semblait excuser n’importe lequel de ses gestes. Ce fut un échec et elle se retrouva seule. Plus d’amies, plus de petit ami. Natalia ne comprenait pas, il lui paraissait tellement normal de s’approprier ce qu’elle enviait, ce qu’elle jalousait ! Sac, bijou, sentiment, émotion ! Quelle importance ? Pendant une nuit musicale, ce fut le collier d’une jeune femme qu’elle voulut. Si brillant, si rouge ! Savait-elle qu’il appartenait au Croquemitaine ? Certainement pas ! Et la punition fut si rude pour Natalia qui, plongée dans les Ténèbres, continue encore à jalouser et à envier. Pie voleuse qui met fin à la ronde des péchés. Envie.

Appartient à Babayaga, Croquemitaine Russe.
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